•  

     

     

     

     

    Pauvre monde…  Pauvre France…

     

    Nous vivons dans un monde, une époque devrais-je dire, où la plupart des valeurs sont inversées ou sont sur le point de l’être.

     

    Depuis déjà quelques années, j’observe la société et ce que je subodorais devient une évidence. Nous vivons tous tant bien que mal (pour la plupart d’entre nous) dans un « monde à l’envers ».

     

    L’on vit de plus en plus la nuit et l’on dort le jour, du moins beaucoup se lèvent la journée déjà bien avancée ; du coup, ceux qui vivent normalement le jour – on se demande où est la norme actuellement – ne peuvent dormir la nuit car cela est trop bruyant ! De ce fait, la journée n’est pas bonne, on est mal tandis que les oiseaux de nuit dorment à poings fermés jusqu’à des heures indues. N’avez-vous pas constaté cet étrange comportement de certains de nos concitoyens ? Moi, si !

    Il y a de plus en plus d’oiseaux de nuit et de moins en moins d’oiseaux de jour… Ce n’est pas normal.

     

    Pauvre monde…  Pauvre France…

     

    Je constate également qu’un nombre grandissant de criminels en tous genres, de fraudeurs, de magouilleurs, de pourris de toutes espèces courent tranquillement les rues et vaquent à leurs sales besognes, à leurs occupations très contestables du point de vue de la morale ; tandis que les braves gens, les honnêtes citoyens sont suspectés, harcelés, mis au banc des accusés, passés au crible par tout un lot d’administrations pseudo-fisco-bureaucrates qui n’ont rien de mieux à faire que de dépenser l’argent des contribuables en s’acharnant sur les petites gens au lieu de s’occuper de ceux qui pourrissent la société par les racines et sèment le mal, la débauche, la perversion à tous les étages, la fraude fiscale organisée, le vol – ou le viol -, le crime, le recel, les trafics de toutes natures… Voilà ce qui pourrit, gangrène, tue la société !

     

    Les vraies valeurs sont totalement faussées, déplacées. Les centres d’intérêt sont déviés de leur axe. Rien n’est à sa place, rien n’est là où cela devrait être. Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas ! Il y a un mal terrible qui ronge et grignote le monde en dedans, qui fait des ravages irréversibles dont nous commençons à entrevoir les effets dévastateurs. Quand la nuit devient le jour, c’est très inquiétant.

     

    Alors, ouvrez les yeux ! Saperlipopette ! Voyez ce que je vois ! Je vous assure, je n’ai pas la berlue… Arrêtons la politique de l’autruche. Il est grand temps de mettre la tête hors du sable ! Je m’en vais vous le prouver.

     

     

    Pauvre monde…  Pauvre France…

     

     

    Pour ce qui est des mœurs de la société actuelle, là aussi, il semble que les valeurs soient inversées, complètement faussées. Il apparait presque comme un fait admis – ou pour le moins, en passe de l’être – que pour se divertir, s’éclater comme ils disent, passer du bon temps, il faille désormais consommer des alcools allant de la simple petite mousse au bon vieux whisky de derrière les fagots, en passant par le gros rouge pas cher mais qui racle bien et la vodka frappée car ça fait chic… Tu parles ! Tout cela jusqu’à plus soif, jusqu’à tituber, jusqu’à ne plus tenir debout et se retrouver à quatre pattes dans la rue tel un animal, jusqu’à délirer totalement, jusqu’à devenir agressif et violent, tel barbare, cela même envers des êtres chers, des proches ! C’est non seulement très inquiétant mais intolérable.

     

    Et comme si cela ne suffisait pas, il faut y ajouter une forte consommation d’excitants, de drogues « licites » telles barbituriques ou anxiolytiques, à des drogues parfaitement illicites telles shit, coke, héroïne, lsd, extasie, crack et j’en oublie certainement ! Ceci jusqu’à l’overdose quasi quotidienne, jusqu’au coma souvent, jusqu’à la mort parfois. Vous voyez ce comportement dans toutes les couches de la société, se faisant dans une large tranche d’âge allant de treize à soixante-dix ans, grosso modo.

     

    Il est comme établi de s’attaquer à la jeunesse – alors que d’un autre côté, à l’inverse, on pratique le jeunisme à outrance – car il faut la contaminer pour que le Mal gagne du terrain rapidement pour finir par les plus âgés que l’on aurait pu croire raisonnables. Il n’en est rien ! La société trouve cela bien, chic, à la mode, dans le vent, c’est branché comme ils disent… Qu’est-ce que c’est que ce monde ? Je vous le demande. Il y a décidément des tas de choses qui ne vont pas.

     

    Pauvre France… Pauvre monde… 

     

    Mais… Ce n’est pas tout ! Non. Vous n’avez pas tout vu ! Je vais appuyer un peu plus là où ça fait mal, bien remuer le couteau dans la plaie… Car vertu et vice sont aussi des valeurs inversées.

     

    Il semble admis comme normal ou quasiment, d’avoir des mœurs sexuelles bizarres, sortant de la « norme ». L’on peut se poser la question : qu’est-ce que la norme ? On en finirait pas croire que la normalité est d’être hors la norme et vis et versa.

     

    Force est de constater qu’il y a une recrudescence des échanges entre amis, c’est très à la mode, n’est-ce pas… Des échanges entre couples également, je te prête ma femme, tu me prêtes ton mari… Surtout dans la bourgeoisie, c’est monnaie courante. On s’encanaille ! On se dévergonde ! On est blasé alors il nous faut des sensations nouvelles, de grands frissons et puis comme on a plein de blé à ne plus savoir qu’en faire, on y met le paquet ! C’est purement et simplement écœurant. Les adultes sont consentants, bien entendus. Le problème des valeurs faussées c’est lorsque ces échanges en viennent à y mêler des plus jeunes, voire même des très jeunes et là, ça ne le fait vraiment plus. C’est parfaitement indécent. Et je ne parle même pas de ceux et celles qui y mêlent les animaux. Là, c’est carrément répugnant et scandaleux. D’autant vous diront que c’est exotique ! Toute cette clique dépravée se reconnaitra. Certains même se vantent avec véhémence de leurs exploits. What a shame !

    Et puis, n’oublions pas, il faut accessoiriser tout ceci, de plus en plus, pour corser les sensations, pour pimenter la chose ! Ben voyons… Je ne vous citerais pas, ici, tous les accessoires dont les sex-shops et autres lieus de perdition font leurs choux gras. Ce n’est pas joli du tout… La société est complètement décadente, c’est « Sodome et Gomorrhe » le retour !

     

    Pourquoi ce besoin de débauche et de vices ? Parce que la société, le monde doivent pourrir et ils le feront d’autant plus rapidement s’ils sont pervertis. C’est une évidence !

    Et tout le monde trouve que c’est super, que l’on a bien le droit de s’éclater ! Quand le vice devient vertu, il y a beaucoup de souci à se faire sur le devenir du monde.

     

    Pauvre France… Pauvre monde… 

     

    Venons-en au fric. Ah ! Le fric… L’un des dieux actuels. Le culte du Veau d’Or est de nouveau à la mode.

    Convoitise, pouvoir, besoin de puissance, envie de contrôle, sensation de maîtrise… Que de fausses impressions, de sentiments factices, de sensations erronées… Poudre aux yeux ! Rien que de la poudre aux yeux.

     

    Il faut prendre aux pauvres pour donner aux riches. Tout le monde sait cela, n’est-ce pas ? C’est ainsi que les pauvres deviennent de plus en plus nombreux et de plus en plus pauvres et que les riches s’engraissent de plus en plus aux détriments des premiers. Et tout le monde trouve cela normal. On laisse faire, on suit le troupeau comme des moutons, bêtement, sans réaction… Incroyable ! Pourtant c’est vrai.

    Où cela va-t-il conduire la société ? A l’effondrement, à l’implosion, à l’anéantissement, pur et simple. Mais n’est-ce pas le but après tout ?

     

    Ah ! La crise… The Crise ! Elle a bon dos la crise. En tous les cas, elle n’est pas pour tout le monde loin de là et je le constate chaque jour. Je n’ai jamais vu rouler autant de gros cubes auto ou moto, de 4X4, de pick-up, de voitures de luxe, des voitures énormes qui font un bruit d’enfer, qui en mettent – c’est ce qu’ils croient – plein la vue !

     

    Les gens ne vous parlent plus que de leurs vacances, de leurs voyages, de leurs week-ends à droite ou à gauche, de leurs sorties, de théâtre, de cinéma, de restaurants, de grandes bouffes chez unetelle ou untel, de fringues de marque (surtout !) très à la mode… Un « rien » les habille ! Un rien qui coûte la peau du cul !

    Vous n’avez pas le sou, vous n’arrivez pas à boucler vos fins de mois, vous êtes surendetté mais ils vous en mettent plein la vue, ils vous flanquent à la figure tout leur fric… C’est puant ! Et pourtant on dit que l’argent n’a pas d’odeur ? Je ne suis pas d’accord. L’argent ça pue. L’argent appelle l’argent et l’on ne prête qu’aux riches. Bien entendu. Ceux qui n’en ont pas peuvent bien crever, cela n’est pas grave. Tandis que ceux qui en ont – et qui vous le font savoir – se sentent bien, à l’aise dans leurs baskets à 250 euros la paire, propre sur eux, confiants, beaux comme des Apollons et certains d’avoir réussi. Pff ! Show off !

     

    Il faut cependant reconnaître que le fric mène la danse dans le monde actuel. Il n’y en a que pour lui. Il régit et gouverne tout. Que vous le vouliez ou non, c’est ainsi. On a dévié la fonction initiale de l’argent. On en a fait un but, un objectif à atteindre et non plus un moyen. Remettre l’argent à sa place dans sa fonction initiale serait pure utopie et peine perdue. L’argent va gagner encore plus de terrain, va prendre de plus en plus d’importance et pourrira encore plus de gens dans le monde. C’est bien pire que la fièvre de l’or. Certains tuent déjà pour le fric, d’autres tueront pour lui. L’argent est meurtrier et sans doute l’un des plus grands. Quand la richesse devient un objectif mondial, on peut se demander jusqu’où cela peut aller et qu’adviendra-t-il de toute une population qui trime sang et eau pour quelque maigre monnaie… La question est posée.

     

    Il est bien trop tard pour faire machine arrière. Sa puissance se décuple de façon exponentielle et cela foutra la Terre en l’air ! S’il est vrai que l’argent a toujours, plus ou moins, gouverné le monde, c’est devenu actuellement une frénésie galopante, une vraie folie qui mènera l’humanité à sa perte. Mais ce que j’en dis… Pessimiste, moi ? Non. Réaliste.

     

    Pauvre monde…  Pauvre France…

     

    Quel est ce monde où l’on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? On nous prend vraiment pour des atrophiés du cerveau ! Voilà qu’on veut nous faire croire au grand retour de l’écologie. C’est très à la mode en ce moment. Les écologistes de nos jours sont les pires que je connaisse.

     

    Jamais on n’a autant gaspillé de matières premières – qui de plus, ne sont pas inépuisables -. Jamais on n’a autant pollué l’atmosphère. La preuve en est que, d’une part, on cherche par tous les moyens et à tous prix des matières de substitution en remplacement de celles qui commencent à manquer et, d’autre part, on a réussi (il faut le faire !) à créer un grand trou irréversible dans la couche d’ozone – notre protection naturelle contre les agressions du cosmos – et que les climats ont été modifiés. La Terre est en train de se réchauffer méchamment au risque de faire fondre les glaces des banquises et de faire monter dangereusement le niveau des mers, de faire disparaitre des espèces animales et végétales de façon définitive mais tout cela n’est pas grave puisque l’écologie est de retour ! On va vous arranger tout ça vite fait bien fait et remettre tout en ordre. C’est vraiment n’importe quoi. On nous prend tous pour des cons. Le pire c’est que certains y croient !

     

    Jamais il n’y a eu autant de cancers de la peau, des poumons, de je ne sais quoi encore. Il en apparait sans cesse de nouveaux. Jamais il n’y a eu autant de maladies respiratoires, d’allergies en tous genres, de dépressions et pas que saisonnières, d’anorexie ou de boulimie, d’insomnie, d’angoisses, de troubles du comportement… J’en passe et des meilleurs. Cela ne vous inquiète pas, vous ? Moi si.

     

    On détruit allègrement les forêts tropicales qui sont nos seules vraies réserves d’oxygène… On détruit à tour de bras les barrières de corail qui sont les poumons de la mer, mais savez-vous que de détruire le corail cela crée un poison mortel qui tue tout ce qui l’environne ?... On pulvérise à tout va engrais, pesticides, insecticides, plein de trucs en « ide » dont personne ne connait la véritable composition chimique ni les effets primaires, secondaires voire tertiaires (à retardement), tels des bombes qui vont nous péter tôt ou tard à la gueule et ce sera bien fait ! On veut jouer les apprentis sorciers alors qu’on n’en est absolument incapable… On verra bientôt le(s) résultat(s).

     

    Des tas d’espèces végétales et animales sont réellement en train de disparaitre totalement de la surface de la Terre, c’est une vraie catastrophe écologique mais comme si cela ne suffisait pas, il faut aussi que l’on se prenne pour Dieu en manipulant la génétique. Fous que nous sommes ! En modifiant la structure moléculaire des organismes vivants pour les rendre, soi-disant, plus forts, plus résistants, plus beaux, plus prolifiques, plus ceci ou plus cela, toujours plus, plus, PLUS ! On est en train de se générer un sacré choc en retour qui va, c’est certain, nous arriver en pleine poire tel un boomerang… ça va faire mal, très mal.

     

     

     

    Oups ! Trop tard ! Il fallait y penser avant. On vous avait prévenu mais vous n’avez pas voulu entendre. Tant pis pour vous !

     

    On veut aller contre la Nature mais l’on oublie qu’elle gagne toujours, c’est ce qu’il me semble. Elle reprend toujours ses droits d’une façon ou d’une autre. Et c’est tant mieux. Aller contre nature est une aberration, une abomination, le produit d’esprits tordus et fous à lier ! J’ai toujours su que l’homme était son propre prédateur. Il est devenu, au fil des siècles, son propre bourreau.

     

    L’homme qui se croit génial, le maître du monde, espèce évoluée (sourire), d’une intelligence incomparable… cet homme-là, Mesdames, Messieurs, est en train de se tuer lui-même lentement mais surement et de détruire en même temps toute forme de vie autour de lui. C’est une calamité incroyable et pourtant tellement vraie, tellement réelle… Je crois que si vous ouvrez grand vos yeux, vous en verrez déjà les prémices.

     

    Pauvre, pauvre monde…

     

    Pour preuve infime mais qui a toute son importance, les abeilles. Oui, les abeilles, vous savez ! Ces insectes pacifiques, travailleurs qui sont si utiles à nos vies… Elles sont de moins en moins nombreuses, elles disparaissent progressivement mais de façon certaine de la surface de la planète. Cela est grave, très grave parce qu’à plus ou moins brève échéance, c’est l’avenir de l’homme qui est amené à disparaitre. Comment ça ? Me direz-vous. Réfléchissez. C’est pourtant simple et tellement évident !

     

    S’il n’y a plus d’abeilles, qui va polliniser les fleurs, les arbres fruitiers ? L’homme saura-t-il se substituer à l’abeille dans le laborieux et délicat travail de pollinisation ? Je suis persuadée que non. Rien ne vaut les abeilles pour cela, elles savent exactement ce qu’elles ont à faire, quand et où et ce, depuis l’aube des temps.

    Plus d’abeilles… Plus de fleurs, plus de fruits, plus de légumes, plus d’arbres, plus de plantes, plus de verdure. Cela signifie pour l’homme, plus d’oxygène à respirer et surtout plus de nourriture de base. L’homme est condamné à dépérir lui aussi à plus ou moins longue échéance.

     

    Comment mangerons-nous ? Comment respirerons-nous ? Il faudrait que nous envisagions d’emblée des moyens de substitution à ces deux facteurs vitaux. Je ne pense pas que cela soit déjà le cas. Nos préoccupations ne sont vraiment pas là où elles devraient l’être. Tout est inversé, on fonctionne à l’envers, rien ne va plus dans ce monde… C’est une bien triste constatation, certes, mais ô combien vraie ! 

     

    L’écologie, pff ! J’en suis revenue. C’est une énorme blague moderne, une immense fumisterie mais cela ne me fait pas rire du tout, non. Et vous ?

     

    Nous courrons tous à notre perte à cause de notre folie du pouvoir, notre besoin insensé de destruction, notre attachement au vice et à la luxure, notre appât du gain, notre besoin de consommer et d’avoir toujours plus, plus, plus, PLUS ! STOP ! ASSEZ !

    Trop c’est trop.

     

    Pauvre, pauvre monde…

     

    Aurait-on oublié les lois les plus élémentaires du respect de l’environnement ? Il est où le respect des droits, de l’homme, de la Nature, de la vie ? Nulle part, pas que je sache et pourtant je ne suis pas aveugle, ni sourde. Les sept péchés capitaux ? Hélas oui, c’est ce qui mène déjà l’homme à sa perte.

    Qu’il se réveille vite, si tant est qu’il n’est pas déjà trop tard…

     

     

    Signé : Le Petit Soldat


    10 commentaires
  •  

     

     

    Quel est ce pays où la Justice est corrompue ?... Sommes-nous sur un lointain continent ? Non, pas du tout. Simplement en France. Ah ! Douce France… Comme elle est loin cette image d’Epinal qui nous montrait un pays où il faisait bon vivre et où l’on croyait encore à une Justice juste et équitable…

     

    J’ai honte de cette France actuelle où la Justice est à deux vitesses : une justice pour les riches, on leur donne raison systématiquement, on les encense (évidemment, ils paient leur(s) avocat(s), ils le peuvent !) et une justice pour les pauvres. Eux, ils perdent à coup sûr, ils ont tous les tords, car ils ne peuvent payer leur(s) avocat(s). Pour la plupart d’entre eux, ils bénéficient de l’aide juridictionnelle alors forcément, comme l’Etat paie à leur place, on ne va en plus leur donner raison ! Non mais des fois…

    Moi, je fais partie des petites gens, de ceux qui n’ont rien ou pas grand-chose, de ceux qu’on réprimande quand ils ouvrent leur gueule, de ceux qui n’ont jamais raison devant un juge, de ceux qui ont tous les tords même lorsqu’ils ont raison… Il en est ainsi dans « notre » pays. Est-ce encore le nôtre ? Plus vraiment…

     

    J’ai honte de cette France-là… Shame on you !

     

    Vraiment cela m’attriste d’être française dans la société d’aujourd’hui qui devrait être, au XXIe siècle, civilisée, évoluée, intelligente, compatissante envers les mal lotis ; et bien c’est tout le contraire, braves gens de France. Il faudrait peut-être se réveiller, vite ! Au rythme où vont les choses ces temps-ci, je me demande s’il n’est pas déjà trop tard…

     

    J’ai honte de cette France-là… Shame on you !

     

    Quel est ce pays où tout fout le camp, où tout ce qui faisait la grandeur de la France a disparu ou est en train de l’être… Franchement, je crains pour l’avenir car il n’est pas réjouissant du tout. C’est ça que nous lèguerons à nos enfants ? Cadeau empoisonné, ça oui !

     

    Honte à toi, France !

     

    Signé : Le Petit Soldat


    46 commentaires

  • 7 commentaires
  • Je suis française, hélas ! Trois fois hélas...

    Une pluie fine gorge les ombelles. Septembre est là amenant tout son cortège de factures à payer, de soucis de rentrée, d'emmerdements en tous genres allant du plus anodin au plus grave. Septembre n'est que le début d'une année démo-taxo-cratique où chacun va être ponctionné de plus en plus, surtout les petites gens, ceux qui n'ont déjà pas grand-chose, ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts ; ceux-là c'est sûr ! On va leur prendre même ce qu'ils n'ont pas...

    Honte à mon pays ! Shame... Shame on you...

    Vive la rentrée ! Certes, dans la spirale de la peur du lendemain, dans la spirale du manque qui mène souvent, de nos jours, à la solitude, à la perte de tout, à l'insécurité, à la violence ou mieux encore à la folie, au suicide...

    Oui, vive la rentrée ! Entre le Trésor Public qui vous rappelle à son bon souvenir, les huissiers de justice qui vous menacent et vous harcèlent, « vous n'avez pas payé ! », « vous avez un arriéré de loyer », « vous devez... tant ! »... la Justice à deux vitesses qui s'en fout de vous, les allocs qui se font attendre ou qui ne tombent jamais, le chômage en recrudescence, « vous êtes trop ou pas assez qualifié », « vous êtes trop jeune ou trop vieux », « ah ! Désolé... Le poste a été supprimé, les crédits n'ont pas été renouvelés » ; le Pôle Emploi qui est débordé - vous vous rendez compte, tous ces chômeurs à gérer ! C'est du boulot, ma brave dame ! - et bien justement, c'est le moment d'embaucher, comme ça vous serez moins « débordé », mais non. On préfère rester dans sa merde et tout le monde en profite, bravo !

    Honte à mon pays ! Shame.... Shame on you...

    Oui, vive la rentrée ! Le lait qu'on déverse aux égouts ou qui sert à arroser le parvis des préfectures parce qu'il ne rapporte plus assez, la soi-disant pandémie d'une grippe qui fait tant de victimes de par le monde - qu'elle indécence ! -, elle fait bien moins de victimes que la diarrhée verte ou le choléra, que la malnutrition ou la faim dans le monde !

    Et puis encore ces nouveaux impôts déguisés à tendance écologique (c'est très à la mode ces temps-ci, l'écologie) qui s'ajoutent à la longue liste des taxes, redevances et autres prélèvements obligatoires dont on avait dit de certains qu'ils étaient provisoires... La France est le pays du provisoire qui perdure et s'éternise. Bien sûr que l'Etat n'en a strictement rien à faire de vous. Pour lui, vous n'êtes qu'un numéro, qu'un matricule sur une liste. Vous êtes enregistré, répertorié, fiché, et quoique vous fassiez, où que vous alliez, il le sait ! Il vous suit à la trace, il vous poursuit et vous retrouve toujours. On n'échappe pas à la vigilance de l'Etat.

    Ah ! Septembre, joli mois de l'automne, douce saison aux couleurs chatoyantes... Mais où la France déchante ! Je licencie, tu licencies, nous... ils licencient à tour de bras, en veux-tu, en voilà ! On supprime à tout va des emplois dans tous les domaines, surtout on ne remplace pas. Il faut faire des économies ! Le mot est lâché. Ah ! Parlons-en de la prime à la casse, de l'aide financière versée aux banques et aux grands patrons, qu'en ont-ils fait ? Vous le savez aussi bien que moi.

    Faire des économies, c'est bon pour le peuple mais pas pour le gouvernement qui se paie des vacances, des voyages, des hôtels de luxe, de grands restaurants aux frais des contribuables bien entendu !

    Savez-vous que le gouvernement va être doté d'un parc de voitures électriques ? Mais oui, il faut montrer l'exemple vis-à-vis de « faisons quelque chose pour la planète ». Qui va payer ? Nous, bien sûr. Eux, en tous les cas, seront exonérés de la Taxe Carbone. Quant à nous, le peuple, que nous allions en voiture ou à pieds, que nous prenions les transports en commun ou pas, nous la paierons croyez-moi ! Personne ne sera oublié. Vous trouvez ça normal ? Et bien pas moi.

    Honte à mon pays ! Shame... Shame on you...

    Revenons un instant sur l'indécence de La Pandémie qui fait rage actuellement. A qui profite-t-elle ? A toute l'industrie pharmaceutique et aux laboratoires de recherche bien évidemment qui se frottent les mains à l'idée des très copieux bénéfices qu'ils vont empocher.

    Honte à mon pays ! C'est scandaleux !

    Personne n'ose rien dire de peur de représailles. Celui qui l'ouvre se voit immédiatement sanctionné. Ah ! C'est sûr que la Justice, dans ce cas-là, fonctionne très bien. Mais lorsqu'il s'agit de défendre le pauvre quidam à qui l'on a tout pris, il n'y a plus personne. Quelle est cette justice qui condamne les honnêtes gens et qui relaxe les pourris ? Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas... Je m'insurge ! Je me révolte !

    Shame... Shame on you...

    Démocratie, dites-vous ? Pff... Je dirai plutôt monarchie dictatoriale où tous les acquis sociaux sont supprimés un à un, où l'on ne respecte même plus le seul repos dominical, où l'on vous suce jusqu'à la moelle, où la Liberté et  l'Egalité ne sont plus que de pâles fantômes, où les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, où l'on crève la gueule ouverte sans que personne ne lève le petit doigt... Il est où le soit disant respect des Droits de l'Homme et du Citoyen ? C'est à se demander s'il a seulement existé.

    Honte à mon pays ! Shame... Shame on you...

    Parlons-en de cette société en pleine décomposition, de cette course effrénée à l'échalote, au pouvoir, du paraître, du faire-valoir, d'une pseudo écologie qui fait pire que mieux, qui jette de la poudre aux yeux...

    Je pourrais vous parler pendant des heures de cette société qui supprime des emplois utiles, voire indispensables, quand bien même ils étaient précaires et sans statuts définis, condamnant des enfants à ne plus avoir accès au droit à l'éducation, cette société où l'on vous dit de ne pas être trop « vindicatif » quand vous voulez du travail sinon « ça ne va pas le faire ! » alors que d'un autre côté l'on vous sucre vos allocations Assedic si vous refusez un emploi qui n'est pas adapté à vos compétences ou encore inadapté à votre situation familiale ou géographique...

    Honte à mon pays ! Shame... Shame on you...

    Honte à cette société qui ne vous parle que de vacances, de tourisme, de grands voyages dans des hôtels de luxe, de grande bouffe et des vendanges, de la nouvelle voiture 4X4 à la mode, de la soit disant baisse du chômage, de la soit disant baisse des loyers... Laissez-moi rire ! Si les loyers avaient baissé, cela se saurait et si le chômage avait baissé, je n'y serais pas moi-même ! De qui se moque-t-on ? Franchement, je vous le demande. On nous prend trop pour des cons.

    Mais vous parle-t-on de ces millions d'enfants qui meurent de faim et de maladie, chaque jour dans le monde ? Vous parle-t-on des guerres qui font des milliers de victimes un peu partout sur la planète ? Vous parle-t-on de la destruction massive des forêts tropicales qui sont les poumons de la Terre ? Vous parle-t-on de la destruction systématique de la grande barrière de corail qui est le poumon de la mer ? Et bien non, non et non ! On se garde bien de nous en parler, des fois que ça nous mettrait le moral à zéro...  Il y a déjà « La Crise » alors il ne faut pas en rajouter, donc on n'en parle pas.

    Honte à mon pays ! Shame... Shame on you...

    On ne vous parlera pas non plus des gens du peuple, de braves gens honnêtes et travailleurs à qui l'on fait mille et une misères comme, par exemple, leur saisir leur compte en banque déjà bien maigre et ce, de façon totalement arbitraire, pour satisfaire le besoin de vengeance de tel ou telle bourgeois qui veut s'en mettre un peu plus dans la poche en vous plumant jusqu'au dernier centime... Et si vous avez le malheur de réclamer qu'on vous laisse « grassement » deux trois centaines d'euros pour vivre (alors que c'est tout de même votre argent !), et bien l'on vous répond froidement que vous n'aurez rien. En gros, vous n'avez qu'à crever, on s'en tape ! L'éternelle histoire du pot de terre contre le pot de fer. Le petit n'a qu'à subir et fermer sa gueule...

    Honte à mon pays ! Shame... Shame on you...

    Il y en aurait encore tant à dire... Cela prendrait des pages et des pages ! Mais je vous garantie que je n'ai pas fini de l'ouvrir « ma gueule » et que je récidiverai incessamment sous peu.

    J'ai honte d'être française, j'ai honte de cette société décadente qui adore le pouvoir, le fric, le vice et la luxure, et surtout le sacro-saint pétrole.

    Dieu Voiture, priez pour nous ! Amen.

    Je dis ASSEZ !

     

    Signé : Le petit soldat


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique